First day in school, finally.

Enfin, une vraie journée normal. Cela fessait au moins 70 ans qu'elle n'était pas rentrée dans une école et là encore, l'école des années 1938 ne ressemblait en rien à celle qu'elle avait sous les yeux. Arrivé à Port Angeles par intuition, elle s'était dit que s'inscrire au secondaire de Forks permettrai de la sortir de ces jours insipide et de s'inventer une nouvelle vie, en tant qu'humaine. De plus, le contact social lui avait beaucoup manqué ces dernières années. Bien qu'elle en ait eu avec ces victimes, ceux-ci n'avaient pas un très grand sens de la discrétion, peut-être était-ce la peur que Serena leur procurait avec ses dents pointues et ses yeux affamés.

Ce fut donc, sous un ciel couvert de nuage (qu'elle appréciait beaucoup ici, car elle pouvait sortir librement le jour.), qu'elle débarqua de l'autobus municipal qui s'était arrêté a quelque mètre du stationnement. Vivant entre Port Angeles et Forks, seul l'autobus de ville pouvait la conduire à l'école. Précédent quelques autres élèves, Serena s'arrêta sur le trottoir tout en face de la porte principal. Ne sachant pas quoi faire en tant que nouvelle, elle s'immobilisa, observa ces nouveaux camarades de classe, qui bizarrement l'observait discrètement.

Prise de panique de peut-être s'être fait démasquer, S demeura encore plus immobile, prête à bondir sur n'importe qui qui lui asséna une remarque désopilante.

Encore à la même place, Serena, qui marchait surtout par intuition tourna lentement la tête vers un groupe d'individu qui l'observa eux aussi, mais avec beaucoup moins de subtilité. Reculant d'un pas, Serena s'observa dans la glace d'un automobile, elle n'avait pas de mèche de travers, ni de tâche sur les dents, de plus elle avait mis sa nouvelle blouse signé Dior. Alors, pourquoi diable tout le monde la regardait avec ses drôles d'air. Toutes ses pensées sur son apparence physique, s'immobilisa, elle avait trouvé le hic, c'est yeux. Comparé aux humains, ils étaient inhabituels, doré et gris, on ne voyait pas ça tous les jours, de plus la froideur de ceux-ci les rendait encore plus remarquable.

Se repositionna sur le trottoir, ajusta la bandoulière de son sac et remit une mèche de cheveux blonds derrières ses oreilles, elle aurait voulu avancer et rejoindre le secrétariat comme on lui avait conseillé lors de son appelle pour son inscription, mais un pressentiment lui dicta de rester où elle était.

[ Seulement une petite explication ; les gens la regarde comme ça parce qu'elle ressemble beaucoup à sa cousine, Rosalie.]

Nouvelle journée de cours. J'avais eu beaucoup de mal à quitter Izora ce matin. Elle aussi. Elle avait pleuré et je detestai la voir pleurer. Ses larmes, tels des diamants, étaient trop précieuses pour qu'elles coulent. Et depuis la rencontre avec Lenore, j'avais du mal à laisser ma fille seule. Mais finalement Esmée était arrivée et avait réussi l'exploit de la calmer et de la recoucher un peu et j'étais parti au Lycée. Pff, qu'est ce que je detestais jouer cette mascarade. Les cours étaient tellement ennuyeux. Mortellement ennuyeux. Au volant de la Aston-Martin noire, je ne regardai pas la route mais je réfléchissais. J'avais découvert, par l'intermédiaire d'Edward, que ma fille avait perçut ma douleur. Il fallait que je la cache mieux que ça je ne voulai pas qu'elle s'inquiète.

Arrivée au Lycée, je me garai sur une place correcte et attrappai mes affaires. Le ciel était couvert. Une journée idéale pour moi et ma famille d'adoption. Soudain, une rumeur me vint à l'oreille; Je tournai la tête et mon souffle se fit court. Vous pouvez m'expliquer pourquoi le casi sosie de Rosalie était sortie du bus? Après un moment, ravalant ma surprise, je senti qu'elle était comme moi. Tant mieux ce serait plus facile. Je m'approchai d'elle avec un léger sourire sur les lèvres.

-Salut je m'appelle Claire Marks, tu es nouvelle?

Ben oui espèce d'andouille ça se voit pas? me morigénai je mentalement. Mais je n'avait pas trouvé autre chose pour l'approcher alors...

Des gens conversaient de si et de là autour d'elle, mais un bruit de pas se dirigeait droit vers elle. Donc, elle s'immobilisa, plus par surprise que parce qu'elle avait le goût de sympathiser la première journée. Cette personne qui s'approchait n'avait pas l'odeur délectable du sang frais. Plus loin, elle ne l'avait pas remarqué, tous ces élèves pleins de sang qui grouillaient au tour d'elle avait brouillé l'odeur, que dire, la non-odeur de ses drôle de gens. Serena tourna la tête qu'une fois le vampire lui adressant la parole.

Évidemment, elle m'a reconnu. Quelle poisse. Ne pouvais-je choisir une ville parmi tous ceux des États-Unis qui ne comptait pas de vampires. Et qu'est-ce qu'elle me veut, celle-là, fraterniser?

Salut je m'appelle Claire Marks, tu es nouvelle?,

Bah voyons, dans une ville qui ne contient même pas 3 000 personnes et elle se demande si je suis nouvelle ? Qu'elle drôle de fille

Perspicace, tu as trouvé ça toute seul?

Comme à son habitude, Serena ne démontra aucune forme de sympathie, même si cette jeune aurait très bien pu l'aider à se retrouver dans cette nouvelle ville et peut-être était-elle au courant des choses qui lui auraient été utile. Tant pis, elle parlait spontanément et elle ne pouvait plus ravaler ces paroles, ce dont elle ne regrettait jamais de toute façon. Mais pour ne pas briser cette tradition qui consiste à ne rien regretter, elle se força à sourire, un sourire enjoliveur qui lui servait a appâter ces victimes mâle, bien qu'elle savait que ça ne pouvait marcher avec une de son espèce, elle voulue bien paraitre et peut-être ce racheter de sa franchises, bien que tout bonnement réfléchi, sa réplique était quand même rigolote. Toujours avec son sourire qui voulait être franc elle se reprit.

Il ne doit pas y avoir beaucoup de nouveaux venus dans ce trou pluvieux?

Après avoir bien réfléchi, elle considérait maintenant ce vampire sur un tout nouvel angle. Avec les autres humains, ces sous-espèces bonnes à rien, son côté arrogante et désobligeante pouvait être laissé à bon grain. Mais cette Claire, était un peu comme une soeur de sang, donc méritait un petit quelque brin de respect.

- Perspicace, tu as trouvé ça toute seule? J'eu un moue amusée. C'est vrai que là, j'avais dit n'importe quoi mais que dire a une jeune femme, lorsqu'elle est nouvelle, vampire et qu'elle ressemble a votre soeur d'adoption?

-Oui perspicace hein? On me l'a souvent fait remarquer. m'amusais je.

Je ne voulais pas être méchante mais acceuillir n'était pas vraiment mon point fort. J'aurais plutôt préféré me promener avec ma fille ou parler avec Bella ou Edward mais je n'allais pas laisser le casi sosie de Rosalie se balader comme ça. Rose ferait une attaque (façon de parler hein). - Il ne doit pas y avoir beaucoup de nouveaux venus dans ce trou pluvieux? J'haussais les épaules.

-Je ne suis pas ancienne si ça peut te "rassurer"!! Tu vient de loin? demandais je un peu curieuse néanmoins.

Cette vampire regardait Serena d'une drôle de façon qui commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs, comme si elle reconnaissait quelqu'un en elle. Bien voyons, comme si elles auraient déjà pu se croiser, elle s'en serait rappelée. Cette aire de sainte nitouche ne passe pas inaperçu.

Oui perspicace hein? On me l'a souvent fait remarquer.

Dit cette Claire.

Se croyait-elle drôle. Si oui, elle n'avait pas frappé à la bonne place. Son interlocutrice n'avait plus vraiment l'air de vouloir rester à papoter comme deux vielles amies, ça se sentait à la ronde de plus, plusieurs élèves les regardait de loin. Sûre qu'ils étaient persuadés qu'elles étaient de vielles connaissances, Serena se balança sur son autre pied, agacé que cette conversation les mène nulle part, pressé d'en finir et de se concentrer sur ses intuitions en ce qui concerne les secrets cachés de cette petite ville qu'était Forks.

Je ne suis pas ancienne si ça peut te "rassurer"!! Tu viens de loin?

Se fit-elle demander après lui avoir balancé une réplique vague de sens.

Comme si Serena se souciait un temps soi peu de cette personne, même si elle était vampire et que cela fessait un petit bout qu'elle n'avait croisé personne de son espèce. De plus, que voulait-elle laisser entendre en disant « ancienne « et « rassurer ». Cette petite ville ne devait pas accueille tant de touristes que ça, donc cette Claire devait bien connaitre ces habitants? Non.

En quelque sorte.

Sortit-elle, ne sachant quoi lui répondre, après tout elle vivait en nomade depuis tant d'années. Elle avait parcouru beaucoup de frontière et vue beaucoup de choses.

Je viens de Rochester.

Ne voulant rien dévoiler de trop précis, Serena se contenait de réponse vague, elle ne voulait surtout pas s'égarait dans ces aventures des 71 dernières années. Elle ne voulait qu'une chose, savoir pourquoi elle se trouvait ici.

Sinon, il y a beaucoup de gens comme nous a Forks?

Sans aucune discrétion, Wood balança cette question tout bonnement sachant très bien que Claire n'était pas dupe et avait compris qu'elle savait qui elle était.

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